jeudi 28 juin 2012

Compte-rendu de la manif devant le siège de PSA

Plus de 1500 ouvriers de différentes usines de PSA ainsi que de sous-traitants et d'autres boîtes en luttes de France, d'Espagne et d'Allemagne ont fait le déplacement devant le siège de PSA à Paris entre la porte Maillot et l'arc de triomphe. 

L'ambiance était combattive et unitaire et les appels à la continuation de la mobilisation et à son élargissement furent nombreux. Les principales revendications sont l'arrêt des plans de licenciements et de fermeture d'usine, l'arrêt des pressions sur les ouvriers (salariales, harcèlement, menaces,...) et la répartition du travail entre tous les sites ("la situation où peu d'ouvriers se tuent à la tâche pendant que de trop nombreux sont sans travail ne peut plus durer !"). 

Lors des différentes interventions de délégués des différentes usines et syndicats, toutes sont allées dans le sens de la nécessité de la mobilisation mais certaines ont mis en avant quelques points clés : la nécessité d'occuper les usines, le refus de payer la crise du capitalisme dont les grands groupes sont responsables, le rôle clé des ouvriers dans la création des richesses qui place la classe ouvrière dans une position de force malgré la montagne à laquelle nous faisons face, .

A la fin des interventions, le rassemblement s'est transformé en manif' sauvage vers la place de l'étoile qui s'est rapidement fait bloquée par les CRS.

La manif s'est alors dispersée au rythme de "l'arme des travailleurs, c'est la grève !"

La Cause du Peuple






























mercredi 27 juin 2012

Occupons les usines avant qu’ils nous licencient !

Ce tract sera diffusé demain pour le rassemblement prévu le jeudi 28 à 10h devant le siège de PSA Peugeot Citroen :

75, avenue de la Grande Armée
Métro Porte-Maillot
RER-C Neuilly-Porte-Maillot

La Cause du Peuple



Occupons les usines avant qu’ils nous licencient !


Aujourd’hui, 60 000 emplois sont menacés à travers la France : PSA, Mittal-Florange, Doux, Fralib, etc. Sans compter les dizaines de milliers d’autres qui sont en préparation à travers toute l’Europe.

« Grâce » à la crise du capitalisme, les grands groupes réorganisent leur appareil de production à l’échelle mondiale. Pour les patrons, cette réorganisation a pour but de tirer le profit maximum ; pour les ouvriers, cela signifie chômage partiel, licenciements, plans sociaux, endettement, dépression, etc. C’est l’amplification de la crise sur les dos des travailleurs.

Le gouvernement, de droite ou de gauche, ne peut pas empêcher les délocalisations vers les paradis « sociaux » et « fiscaux ». L’Etat capitaliste est là pour servir les intérêts de la bourgeoisie : plutôt que de protéger les ouvriers, il accompagne les fermetures d’usines et entreprises.

La « gauche » veut taxer les plus hauts revenus, au-dessus d’1 million d’euros, c’est-à-dire un tout petit nombre de capitalistes (0, 2 %). Les tranches intermédiaires paieront un peu plus, mais l’impôt principal sera la TVA, c’est-à-dire l’impôt qui pèse le plus sur les plus pauvres. Non seulement les travailleurs subissent la crise, mais ce sont eux qui payent la facture d’une minorité insatiable et vont continuer à la payer.

Aujourd’hui, la classe ouvrière, qui représente les intérêts de la majorité, doit prendre le chemin de son organisation pour relever la tête et reprendre ses affaires en main.

Les ouvriers doivent s’organiser atelier par atelier pour occuper leur usine, s’opposer à la fermeture et aux licenciements, garder les machines et les stocks, etc. Même licenciés, les ouvriers peuvent continuer le combat au travers de Comités de Lutte d’Ouvriers Licenciés.

Bref, nous avons à construire les bases d’un Front Ouvrier Révolutionnaire qui se donne comme perspective la réquisition des usines sans indemnité afin que la production ne soit plus seulement au bénéfice d’une minorité mais serve les besoins de la société toute entière. 

Préparons les occupations d’usines partout où l’emploi est menacé !

Atelier par atelier, syndiqués ou non, organisons la résistance, préparons la révolution !

Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste Populaire

lacausedupeuple[at]gmail.com / lacausedupeuple.blogspot.com

vendredi 22 juin 2012

Maroc. La répression étouffe le printemps

19 juin par Salaheddine Lemaizi

Depuis le début de 2012, l’essoufflement du Mouvement du 20 février est l’occasion pour le régime d’étouffer un possible printemps démocratique marocain. Récit d’une année de plomb.
 
Le 15 juin 2012, dans le village de Chlihat proche de Larache (à 150 km de Rabat au nord), les « forces de l’ordre » répriment violemment la population de cette commune. 2000 membres des anti-émeute, des hélicoptères de la gendarmerie royale et des balles en caoutchouc ont été mobilisés pour mater une révolte sociale d’agriculteurs contre un investisseur espagnol |1|. L’ampleur de la mobilisation sécuritaire contre ce village de quelques milliers d’habitants portant des revendications strictement sociales résume à elle seule la tension qui règne au sein du pouvoir face à toute mobilisation populaire.
 
Le régime reprend sa matraque 
 
En réformant la constitution et en permettant aux islamistes du Parti justice et développement de gagner largement les élections, le Makhzen (le régime et ses alliés politiques, économiques et médiatiques) a su négocier le virage du Printemps des peuples dans la région Machrek-Maghreb. Il demeure que pour le « Front de la résistance » représenté par le Mouvement du 20 février (M20F) l’essentiel du pouvoir reste entre les mains de la monarchie. Ce refus d’abdiquer devant ce pouvoir omnipotent agace. La réponse du régime ne s’est pas fait attendre. Profitant d’une baisse de régime considérable du M20F, la répression bat son plein. Avec Taza (centre) et Bni Bouayach (nord-est), l’Etat a retrouvé ses habitudes de l’avant février 2011. Depuis, c’est la série noire. Manifestations et sit-in réprimés, militant-e-s arrêté-e-s et procès fabriqués de toutes pièces. A l’exception du jugement du procès de Safi (16 condamnés et de lourdes amendes), qui a connu un retournement spectaculaire avec la réduction des peines et la libération de plusieurs des détenus, les autres jugements qui tombent chaque semaine sont sévères. Imbu de son pouvoir, le régime sévit, dans l’indifférence quasi générale de l’opinion publique. Pendant ce temps, des jeunes marocains - comme le rappeur casablancais Mouad Belgouat ou Mustapha Ouchtoubane, un des meneurs d’une lutte contre une compagnie minière qui pollue l’eau d’Imini, son village - écopent de plusieurs années de prison pour avoir osé s’opposer à « l’exception marocaine ». Le harcèlement des militants n’a pas épargné des chaudrons de la contestation populaire comme Sidi Ifni (Sud atlantique), où le Makhzen poursuit Brahim Bara et Hassa Agherbi, militants de la section d’ATTAC. Ce diagnostic peu reluisant de la situation des droits de l’homme est conforté par le rapport 2011 d’Amnesty International. L’ONG exige de « libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers d’opinion ». L’arrivée du gouvernement islamiste coïncide avec cette violence sécuritaire qui s’ajoute à une violence économique, encore plus dure à supporter et qui touche les couches moyennes et défavorisées. Le libéralisme des barbus commence (déjà) à faire très mal, augmentant d’un cran la tension sociale au Maroc. Face à laquelle le régime n’a que la répression comme réponse. Mais jusqu’à quand ?

Notes

|1| Pour plus de détails sur ce sujet, lire : http://www.mamfakinch.com/affrontem...

URL Source : http://www.cadtm.org/Maroc-La-repression-etouffe-le

Mobilisation antifasciste et antirépression à Bruxelles

Suite à la répression brutale de la mobilisation antifasciste à Bruxelles, un rassemblement est appelé le 27 juin prochain. 

Voici ci-dessous l'appel au rassemblement, une vidéo de la répression et une description des évènements (publiés sur Feu de Prairie).  



Antifa BXL, les Jeunes FGTB et la JOC appellent à se rassembler ce mercredi 27 juin à 16.30 à la Place Poelaert contre la répression et le fascisme !

L’appel
Ce mercredi 27 juin à 16h30, nous appelons à un rassemblement contre les violences policières suite aux événements répressifs de la manifestation antifasciste du dimanche 17 juin.

Pour rappel, alors que le groupe de militants antifascistes essayait de rejoindre pacifiquement le cortège de la manifestation raciste du Parti Populaire et de la milice fasciste Nation, la police a chargé les manifestants avec une violence et une agressivité inouïe. Résultat du « travail de protection du citoyen » opéré par la police bruxelloise : de nombreux blessés légers mais surtout deux blessés évacués en urgence.

La présence massive de caméras et de journalistes (dont l’un d’entre eux a été menacé et passé à tabac avec les manifestants) garantit à cet évènement une visibilité médiatique. Nous appelons au rassemblement car de nombreuses victimes de brutalités policières n’ont pas notre « chance ». En effet, la complaisance des autorités et de la justice garantit une quasi impunité aux policiers. Il faut aujourd’hui rétablir un véritable contrôle démocratique sur les forces de l’ordre. Il est nécessaire que ce rassemblement soit le plus massif possible pour exprimer notre solidarité avec tous ceux et toutes celles, qui n’ont pas la possibilité de faire entendre leur voix et de se défendre dans le système institué.

Nous exigeons de la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, qu’elle dénonce le comportement de sa police, les images sont suffisamment explicites pour qu’elle se positionne clairement. Le bourgmestre Freddy Thielemans, pourrait quant à lui nous expliquer comment sa police reste inerte face à une milice organisée qui appelle à la haine et à la violence raciste dans les rues de sa commune ? Alors qu’elle réprime brutalement les militants antifascistes ?

Le capitalisme frappe les travailleurs de plein fouet en créant le chômage, le désespoir et la pauvreté qui explosent partout. Il est évident qu’avec la crise, le nombre et l’intensité des mouvements sociaux augmentent. Plus le gouvernement sèmera la misère dans les quartiers, plus il lui sera nécessaire de déployer ses forces de l’ordre dans les rues pour canaliser ce qu’il aura récolté.

Combien de temps validerez-vous par votre silence et votre immobilisme la criminalisation de ceux qui sont victimes du système et qui se mobilisent pour un avenir meilleur pour tous ?

Nous ne voulons pas de cette société là !

Nous refusons cette misère et la répression qui l’accompagne !

 Soyons nombreux ce mercredi ! Non à la répression d’Etat, halte à l’impunité !

Rendez-vous mercredi 27 juin à 16h30 Place Poelart

Nous invitons tous les participant-es à venir muni d’une protection pour la tête (casque de mobylette, de chantier, de vélo…) pour se prémunir symboliquement des violences.

Antifa BXL


 


Quand l’extrême droite manifeste “contre le fascisme islamique”, les militants de l’antifa, des Jeunes-FGTB et de la Jeunesse ouvrière chrétienne protestent contre “tous les fascismes”. La police a choisi son camp. Solidarité avec les camarades belges!

A Bruxelles, la Police tabasse des militants anti-fascistes.

C’est un jour noir pour le combat anti-fasciste en Belgique francophone. Alors que le Parti Populaire et Nation ont manifesté leur haine en défilant au pas sous la protection de la police, les jeunes contre-manifestants anti-fascistes se sont fait violemment tabasser par la police.

Dimanche 17 juin s’est déroulé, à Bruxelles, une manifestation de groupuscules d’extrême droite et de néonazis. Ceux-ci se sont empressés d’utiliser les derniers évènements de Molenbeek pour descendre dans la rue au cri de « On est chez nous ».

En réaction, plusieurs dizaines de militants ont contre-manifesté afin d’alerter face au danger du racisme de telles organisations. Malgré le caractère pacifique de l’action, la police s’en est pris aux antifascistes. Plusieurs manifestants ont été blessés et un jeune a été emmené inconscient à l’hôpital.

Témoignage :

« Les forces de l’ordre ont de bout en bout essayé de nous intimider et ont fini par brutaliser un certain nombre d’entre nous. C’est de l’intimidation pure et simple, une tentative de plus de criminaliser un mouvement social. Une attitude qui contraste avec celle que la police a eu face au PP et à Nation… Comment expliquer que la police tape sur ceux qui résistent tandis qu’elle laisse tranquille ceux qui sèment la haine et la division ? »

En France et en Belgique, en passant par la Grèce, nous voyons l’émergence et le développement de mouvements d’extrême droite incitant à la haine. A l’heure où les mesures d’austérités frappent tous les peuples d’Europe, les partis d’extrême droite divisent les peuples et vise à empêcher l’unité de la population pour faire payer les vrais responsables de la crise : les banquiers et les spéculateurs.

Nerfs d’Acier

Environ 25 personnes ont été battues, mattraquées et arrétées hier lors de la manifestation antifasciste alors qu’une autopompe protégeait le cortège fasciste de Nation, dans les environs de la station de métro Trône. Après avoir laissé manifester sans problèmes les membres de Sharia4Belgium, de Nation et du Parti Populaire : ce sont des jeunes manifestants de l’Action Antifasciste de Bruxelles, des ‘Jeunes Organisés et Combatifs/Jeunesse Ouvrière Chrétienne’, et des sections Jeunes-FGTB qui sont finalement violemment muselées lors d’une intervention policière qui rappellent les violents événements qui ont eu lieu contre les manifestants No Border il y a deux ans, et contre des militants anarchistes au début de cette année.

Antifa Bruxelles

jeudi 21 juin 2012

Les syndicats de PSA Aulnay appellent à la mobilisation


Le 28 juin, le jour où la direction doit présenter les conséquences pour l’emploi de l’alliance avec General Motors, les salariés du site d’Aulnay manifesteront devant le siège parisien du constructeur.
Les syndicats CGT-CFDT-CFTC-SIA(syndicat maison)-SUD du site d’Aulnay (Seine-Saint-Denis) ont lancé un appel ce mardi 19 juin. Ils appellent à un rassemblement à partir de 10h devant le siège du constructeur, à Paris. Au même moment, un comité de Groupe Européen dit se tenir dans les locaux. PSA doit faire part des conséquences pour l’emploi de l’alliance avec le constructeur américain.

La CGT, pour sa part, appelle à une mobilisation plus générale des tous les sites ainsi que des sous-traitants. Le but ? "Exiger de PSA le maintien de l'emploi, l'attribution de nouveaux véhicules à Aulnay, Rennes, SevelNord et Madrid, l'attribution de nouvelles productions garanties aux sous-traitants menacés".

Du côté des élus locaux, l’inquiétude prime également. Et effectivement, en Seine-Saint-Denis, PSA est l’un des plus gros employeurs. 3 000 personnes travaillent sur le site d’Aulnay. Et le maire de la ville Gérard Ségura a exprimé ses craintes quant à l'annonce d'une fermeture le 25 juillet.

La CFTC, en marge de ces actions ponctuelles, a demandé à l’Etat d’organiser des réunions tripartites. Les parties y débattront de l’avenir de l’industrie en France, et plus particulièrement du secteur automobile.

"Le cas Aulnay risque de ne pas être isolé. D'autres sites pourraient être en danger si rien n'est fait, si rien n'est entrepris. (...)", indique Franck Don, délégué syndical central CFTC dans une lettre adressée lundi dernier au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. "La problématique de l'industrie en général et l'automobile en particulier est à traiter avec une vision globale", poursuit-il.

Sur le front du logement : Reçu par la mairie, embarqué par la police

Aujourd'hui mercredi 20 juin dans l'après-midi, une quinzaine de personnes se sont invitées dans la mairie du 4eme arrondissement tandis qu'à peu près le même nombre se rassemblait devant le bâtiment. Il s'agissait de demander des comptes à Evelyne Zarka, maire adjointe PCF, après l'arrestation d'un membre de la délégation qu'elle avait reçue en mairie le matin même (l'épisode est relaté ici :http://paris.indymedia.org/spip.php...)

La maire adjointe a décliné toute responsabilité dans cette interpellation, se contentant de la « regretter » mais sans vouloir prendre publiquement position pour la dénoncer et sans s'émouvoir que cette personne ait été interpellée à la sortie de son bureau après qu'elle l'y ait invitée pour négocier sur les revendications portées par le collectif.

Pendant ce temps, la mairie du 4eme arrondissement faisait de nouveau fait appel à la police. Interrogée à ce sujet, madame Zarka s'est encore une fois déclarée irresponsable, tout en assurant cependant, comme elle l'avait déjà fait quelques heures plus tôt, que personne ne serait arrêté. Puis elle s'est réfugiée dans son bureau.

A peine sortis du bâtiment, ceux à qui madame la maire adjointe venait de donner une telle assurance, ainsi que ceux qui étaient rassemblés sur la place, se sont fait charger par les CRS rameutés à l'appel de la mairie. Les flics ont coursé les personnes présentes jusque dans les rues en face en tentant d'interpeller le maximum de monde, sans succès heureusement. Un camarade a cependant été blessé au pied au cours de la charge.

Numéro du commissariat, pour exiger la libération immédiate du camarade interpellé ce matin : 01.40.29.22.00

Email d'Evelyne Zarka pour exiger que la mairie retire sa plainte :evelyne.zarka@paris.fr  Téléphone : 01.44.54.75.10

Pour continuer à soutenir le 260 rue des Pyrénées, rendez-vous le jeudi 21 juin à partir de 8h30 devant le 260 pour aller ensemble au procès.

mardi 19 juin 2012

Soutenons la lutte des prisonniers politiques !

Publié sur: http://drapeaurouge.over-blog.com/article-soutenons-la-lutte-des-prisonniers-politiques-107146954.html



http://www.archive-host.com/files/1640308/605fe43860be87b04aa41ccaf04344885422138f/Chain__fist_from_booklet.jpg
 
Le 19 juin 1986, plusieurs centaines de prisonniers de guerre maoïstes du Parti Communiste du Pérou étaient massacrés dans les prisons du Fronton, de Lurigancho et de Callao par l’armée péruvienne. Cette journée a été dénommée « Journée de l’héroïsme ».

Cette date a été retenue comme la « Journée du prisonnier révolutionnaire » pour toutes et tous les prisonniers révolutionnaires du monde entier, et aussi pour toutes celles et ceux qui sont engagés dans la lutte de classes contre le capitalisme et l’impérialisme dans le monde entier.

Aujourd’hui, nous mettons en avant :
 
  • Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 28 ans par l’Etat français
  • Les prisonniers basques détenus en Espagne et en France
  • Les prisonniers corses
  • Les prisonniers du PCE (R) et des GRAPO détenus en Espagne
  • Les prisonniers des Brigades Rouges et du PCpm en Italie
  • Les prisonniers de la Fraction Armée Rouge, des cellules révolutionnaires et des militants antifascistes en Allemagne
  • Mumia Abou Jamal et bien d’autres aux USA
  • Les militants anarchistes en Suisse, en France et tant d’autres pays
  • Les milliers de prisonniers politiques tamouls détenus, torturés ou liquidés au Sri-Lanka
  • Les milliers de communistes maoïstes, combattants et progressistes en Inde, aux Philippines, au Pérou, en Turquie, au Maroc
  • Les milliers de palestiniens
  • Les milliers de communistes, résistants révolutionnaires et progressistes détenus ou massacrés, torturés dans les prisons de Palestine, Turquie, Irak, Iran, au Yémen, à Bahrein, en Egypte, au Maroc, qui subissent la répression des impérialistes et de leurs « chiens de garde », des sionistes et des fondamentalistes.

Ces prisonniers sont dans des tranchées de combat dans les geôles de la réaction et de l’impérialisme. Leur combat dans ces prisons a le même objectif que le combat de leurs frères et sœurs de classes à l’extérieur contre l’exploitation et l’oppression. Les soutenir, c’est soutenir la lutte du prolétariat international, la lutte des peuples opprimés pour leur libération. Faire connaître leur combat c’est briser l’isolement dans lequel tente de les confiner la bourgeoisie, les exploiteurs et oppresseurs.

Leur combat est le notre, celui pour la révolution prolétarienne, la fin de l’exploitation et de l’oppression de l’homme par l’homme.

Soutenons les prisonniers politiques et de classe !
A bas la répression et son système capitaliste ! A bas l’impérialisme !
Vive la Journée des prisonniers révolutionnaires ! Vive la révolution prolétarienne mondiale !
 
A Paris :
Rendez-vous le Mercredi 20 juin
à la Fontaine des Innocents
à 18h
 
PC maoïste de France

Soutien aux grévistes du nettoyage de la Cité des sciences, Paris-Villette

Afin d’affirmer son soutien aux grévistes la Compagnie "Jolie Môme" a joué  "Parole de Mutins", ce jeudi 14 juin à 12h, dans le hall de la cité des sciences et de l'industrie (M° Porte de La Villette ).

Les travailleurs du nettoyage de la Cité des Sciences de La Villette sont en grève pour une charte de la sous-traitance !
  • Contre la précarité,
  • Pour le paiement des heures supplémentaires,
  • Contre l'incessante remise en cause de leurs conditions de travail lorsque le marché passe d'un sous-traitant à un autre
Extrait du tract de Sud culture qui soutient des grévistes très accueillants-tes et  dynamiques :

- "Sept entreprises de sous-traitance différentes en deux ans, entraînant une remise en cause
incessante des droits et conditions de travail des salariés du Nettoyage à la Cité des Sciences.
Les salariés veulent obtenir de la Cité des Sciences l'élaboration d'une charte de la sous-traitance, promise depuis plusieurs années, visant à mettre un terme aux conflits à répétition dans le nettoyage.
Le problème de fond est bien sûr la sous-traitance de ces taches à des entreprises extérieures, mais en attendant de le régler, une charte sociale est le meilleur moyen de protéger les salariés concernés.
Ces pratiques sont malheureusement courantes et doivent cesser. C'est tous ensemble, qu'il faut lutter ! -

Rejoignez le piquet de grève dans le hall de la Cité des sciences !
Signez et faites signer la pétition !

La grève dure déjà depuis le 5 juin pour K2 propreté et depuis le 12 Juin pour Deca France.

zakkor














Rassemblement No Tav, le 9 juin à Chambéry et manifestation sauvage dans le centre ville

Ce samedi-là, une quinzaine de fourgons de Crs, déversent leur cargaison bleue  sur les trottoirs de la gare routière, à deux pas de la gare Sncf.

Répondant à l'appel, c’est un peu plus de 200 personnes qui se retrouveront au parc du Vernay.

Aux stands des associations organisatrices, discussions animées documents officiels à l’appui, dégustation de produits locaux, certains bio (vins, fromages), la cantine vegan à prix libre du comité No Tav Savoie, propose différents plat chauds et froids. Une élue Escroc Ecologie Les Véreux, arborant son badge vert de gris, y reviendra sans vergogne.

Les plus jeunes se livrent à de frénétiques parties de ballon ovale sur les pelouses tandis que d’autres lavent leur assiette  dans les bacs à disposition, après avoir dégusté leur plat.

Une ambiance très chaleureuse, où comme disait le poète, il y avait des couteaux pour trancher le pain de l’amitié.

Après les prises de parole qui révèlent les divergences sur la nature et la finalité du Lyon-Turin, ainsi que sur les manières de s’y opposer, tandis que certains démontent leur stand, 200 personnes, femmes, enfants, hommes, jeunes et plus âgés, derrière une banderole, s’élancent à l ‘assaut du centre ville, en une manifestation sauvage, certes annoncée mais non déclarée.

Une belle journée, mais il semble que la mobilisation ne soit pas au rendez-vous, 71 communes sont menacées par le tracé et c’est plus de 300 hectares de terres cultivables qui risquent de disparaître à jamais.

-Tgv  Lyon-Turin, ni   ici, ni ailleurs.

-Fukushima, Gaza, Val de Susa, ce monde n’est pas désirable.

Zakkor

* Nous serons à Notre Dame Des Landes, au forum européen, contre les projets inutiles et coûteux